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Djumala, Edrico ou encore Efoubin… pourquoi avons-nous choisi d’inclure ces drôles de prénoms chez T-Prof® ?

Maxime, Emma, Karim ou encore Paolo. A priori, pas besoin d’en faire tout un plat, un prénom reste un prénom. Mais à l’heure où l’on parle beaucoup d’inclusivité et où tout le monde cherche à être représenté, pourquoi avoir cherché à intégrer dans T-Prof des noms sans significations ? Nous avons souhaité vous en dire plus sur nos motivations et la manière dont nous avons pensé le sujet.

Un prénom est un support d’identité.

Prenez un trombinoscope et observez les prénoms qui s’y trouvent tout en cachant les photos et les noms de famille des élèves. Vous êtes vous fait une idée de la personne qui se cache derrière ?

Couleur de peau, origine, marqueur social, identitaire et générationnel. Qu’on le veuille ou non, un prénom comporte beaucoup d’informations sur celui qui le porte.

Pour Baptiste Coulmont sociologue et auteur du livre “Sociologie des prénoms” :

« Plus de 25% des Madeleine, Irene, Come et Ariane qui ont passé le bac ont reçu une mention “très bien”. Plus d’une Marie-Anne, d’une Anne-Claire et d’un Gaspard sur cinq ont reçu une mention. [..] À l’opposé de cette dimension de l’espace social : aucun des quelques 125 Youssef et 105 Nabil n’ont obtenu de mention “Très Bien”. »

Alors, choisir des prénoms qui n’existent pas permet d’éviter les jugements involontaires ou encore la stigmatisation.

Un aspect pratique dans le simulateur T-Prof ?

Si vous ne l’aviez pas remarqué, les initiales des 5 élèves commencent respectivement par les lettres A, B, C, D et E.

Ceci n’est pas un simple détail puisqu’il permet aux utilisateurs d’identifier les enfants plus facilement dans le jeu. Et facilite le travail de l’équipe T-Prof® lors de la conception des situations.

Les personnages étant placés dans l’ordre alphabétique, le personnage A sera donc le numéro 1, le personnage B le numéro 2 et ainsi de suite pour arriver jusqu’à 5. Conscient que les prénoms donnés peuvent être difficiles à retenir, l’ordre alphabétique offre donc un repère pour l’utilisateur afin qu’il puisse distinguer plus facilement ses élèves lors de l’interaction. 

Ci-dessous, retrouvez l’intervention de Solange Bornaz agrégée de lettres classiques, rattachée au laboratoire EMA et ‌conceptrice de situations T-Prof® qui nous a parlé de ce sujet lors de notre dernier webinaire :

Vous avez d’autres questions ? On vous invite à visionner notre webinaire : Webinaire👈

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